Au cœur de la chaîne himalayenne, le Népal compte un bon nombre de merveilles naturelles, d'œuvres d'art et de richesses artistiques, culturelles et religieuses. C'est aussi une terre de fêtes, d'accueil et de traditions.
Apparu en 1951, le tourisme fut considéré comme un moyen d'accroître les revenus du pays. En 1961, l'Industrial Enterprises Act encouragea les investissements en exemptant d'impôts les industries touristiques; en 1962, un département ministériel du tourisme fut créé ; dans la vallée, des hôtels poussèrent comme des champignons ; six ans plus tard, les freaks de San Francisco débarquèrent à Katmandou pour y jouir des « plaisirs » de la drogue; par la suite, des groupes de toutes nationalités affluèrent. De 1965 à 1975, le nombre de visiteurs fut multiplié par dix. Ils étaient 5 000 à découvrir ce « pays béni des dieux » en 1962, ils sont aujourd'hui plus de 270 000.
Katmandou est la capitale politique et religieuse du Népal dont elle est également la plus grande ville ainsi que le chef-lieu du district du même nom. Les premiers habitants de Katmandou étaient des Newars et parlaient le nepâlbhâsa qui est une langue très répandue parmi les différentes communautés ethniques résidant à Katmandou.
La ville s'élève à 1 350 m d'altitude au confluent de deux rivières : la Bagmati et la Bishnumati. Elle est entourée d'une couronne de montagnes de taille moyenne (3000 mètres au maximum) dans les contreforts de l'Himalaya ; ce qui explique qu'on parle de la vallée de Katmandou (administrativement connue sous le nom de zone de la Bagmati, « Bagmati anchal ») qui comprend aussi Patan et Bhaktapur et est peuplée d'environ 1,5 million d'habitants.